dimanche 27 novembre 2011

Doux malades


A quoi voit-on que l’hiver est vraiment là ? A la fréquence à laquelle les enfants enchaînent fièvres, rhino et gastro-entérites.
Mes Doux n’échappent pas à la règle. Minidoux a ouvert la danse au début du mois avec trois bons jours de fièvre inexpliquée. Lundi dernier, Grand Doux s’est réveillé fatigué et grognon : verdict du thermomètre 38,2%. Dans la journée, toux et rhinite se sont installées, ainsi qu’une perte totale d’appétit. Difficile d’aller à l’école la semaine dernière dans ses conditions (on ne peut pas dire non plus que Grand Doux était très demandeur « ze veux pas guérisser (sic !), moi, ze veux pas aller à l’école »). Il faut dire que le brouillard crasseux que nous subissons depuis quelques jours nous fait sans doute respirer un air bien pollué.  

Première visite chez le médecin jeudi, qui nous fait l'ordonnance classique Doliprane/lavage de nez, suivie d’une amélioration vendredi et samedi matin. Malheureusement, Grand Doux a rechuté samedi soir, et nous a gratifié d’un nombre incalculable de réveils nocturnes et fiévreux. Pour ne pas faire de jaloux, il a évidemment refilé ses microbes à son cadet et à M. Doux. Me voilà donc avec trois malades à la maison, cernée de thermomètres, d’Advil et de Doliprane…  C’est quand même Grand Doux qui est de loin le plus KO, lui qui ne se nourrit plus que de lait depuis une semaine, a dormi jusqu’à 13h aujourd’hui. Il n’a même pas touché au paquet de papillotes que nous lui avons acheté hier.  Rien de grave sans doute , mais cela me fait mal au cœur de le voir pâlichon, amaigri et si abattu. Pourvu que la semaine qui arrive soit celle du retour de la grande forme !

mercredi 23 novembre 2011

Dans le traineau du père Noël, il y aura (ou pas..)

pere noel avec liste
Extrait de http://coloriages.dessins.free.fr
En devenant maman, je savais que j’aurais à gérer câlin, repas, et couches, mai j’ignorais que ma mission incluait aussi la tâche d’auxiliaire du père Noël.
Acte 1  Interrogation saisonnière (et récurente)

-          Qu’est-ce que tes Doux veulent pour Noël ? 
-           Bon les doux sont déjà pourris gâtés, c’est très gentil de penser à eux, mais je sais pas.
-          Tu réfléchis et tu m’envoie une petite liste alors.

Acte 2  Interrogation du Grand Doux

-          Qu’est ce que tu voudrais que Papa Noël t’apporte ?
-          Un gros tracteur (du genre celui-ci …)

-          Mais tu sais mon Doux, tu as déjà beaucoup de tracteurs, qu’est-ce que Papa Noël pourrait t’apporter d’autre ?

-          L’hôpital de playmobils et le bateau pirate (on lui a déjà offert la grande maison pour son anniversaire il y a un mois, « trop de playmobils, tue le playmobil", et vu la petite taille de sa chambre…)

Acte 3 Avec Monsieur Doux (au volant)

-          Qu’est ce que Papa Noël pourrait apporter à Grand Doux ?
-          Un siège auto, il a besoin d’un nouveau siège auto (papa toujours pratique)
-          NOOON, je veux pas un siège auto, OUIINNN !!!  (hurlements provenant de l’arrière de la voiture).

C’est donc à moi qu’incombe de prendre les rennes (euh non les rênes) de l’opération Papa Noël. J’ai  donc emmené le Grand faire le tour des magasins afin qu’il prépare une petite liste.  Et voilà ce qui en ressort :

- un circuit de train en bois type Brio, que Grand adore.
- Une guitare. Là, je suis un peu réservée : étant moi-même guitariste (beaucoup moins depuis que j’ai mes Doux), pas question d’acheter un jouet qu’on ne pourra même pas accorder car Grand Doux réclame de jouer de la guitare depuis qu’il sait parler. En même temps, 3 ans est vraiment un âge plus que limite pour commencer un instrument, même (surtout ?) avec sa maman comme professeur. Ce cadeau n'est-il pas prématuré ?
-Des puzzles sur le thème de la ferme
-Des jeux de sociétés type loto ou jeu du verger, des petits jeux éducatifs (vus à l’école apparemment…), des lettres magnétiques.
- Des petites choses sur le thème des Barbapapas
- Les inévitables tracteurs, remorques et moissonneuses…

La question est plus difficile pour le Minidoux. S’il pouvait dresser sa liste, il y mettrait sans doute de vieilles pailles en plastiques, de l’eau, des biscuits très sucrés, des sachets de tisane d'allaitement (une grande passion, Monsieur apprécie l'odeur du fenouilmais pas forcément de jouets, pour lesquels il n’éprouve guère d’intérêt. On lui a donc quand même choisi un chariot de marche comme celui-ci :
chariot brio
Ainsi qu’un tout petit porteur, qui servira plus dans quelques mois : Minidoux aime bien celui de son frère et éclate de rire en sautillant sur ses fesses quand on le pose dessus
porteur pukylino

 
Finalement, je me rends compte que préparer ces petites listes prend pas mal de temps et d’énergie.  C’est mettre un peu trop de planification et de calcul dans la magie de Noël. En même temps, ces cadeaux pour les Doux sont une sacrée dépense et on tente (avec un succès mitigé) de faire en sorte que les enfants reçoivent peu de cadeaux durant l’année. L’an dernier, nous avions choisi pour Grand Doux des Duplos avec lesquels il a du jouer des centaines d’heures. Inversement, certains cadeaux n’ont parfois pas de succès. Autant tenter de ne pas tomber à côté…

vendredi 18 novembre 2011

Vendredis intellos : musique et jeunes enfants


Parmi les choses que je partage avec mes Doux, l’amour de la musique occupe une grande place. A trois ans, Grand Doux connait une bonne dizaine de chansons et peut passer de grands moments à écouter ses disques. Hier, Minidoux (8 mois) m’a stupéfié en tapant de sa petite main potelée le rythme exact que j’étais en train de jouer au violon. Nous écoutons aussi ensemble beaucoup de disques et même des émissions de France Musique. Je ne souhaite pas forcément qu'ils deviennent de très bon instrumentistes, mais juste qu'ils soient sensibles à cet art et en connaissent quelques bases. Avec le plaisir de la lecture, la musique est pour moi une chose primordiale à leur transmettre.
Il y a donc longtemps que je voulais vous parler de ce qu’apporte la musique à de jeunes enfants. Pour avoir un éclairage avisé, j’ai trouvé en bibliothèque l’ouvrage de Mme Grosléziat Les bébés et la musique (paru dans la collection Mille et un bébés). Musicienne et pédagogue, Chantal Grosléziat intervient en crèches et garderies et a participé au développement de nombreuses associations d'éveil musical et notamment  Enfance et musique. Dans Les bébés et la musique, elle décrit les capacités musicales des moins de trois ans pour aider les adultes à accompagner leur découverte de la musique, mais aussi du langage. Sous des apparences parfois austères, son propos n’est pas de formater de petits virtuoses, mais d’accompagner les premières expériences sonores des bébés, notamment à travers la voix.
En effet, dès la fin de la grossesse, le bébé a des capacités importantes de perception et decompréhension des phénomènes sonores. L’enfant in utero évolue dans un bain sonore où figurent en bonnes places le rythme des battements cardiaques de la mère et de la circulation sanguine.
On sait qu’une musique ou une histoire entendue régulièrement dans les dernières semaines de gestation est reconnue par le nouveau-né. Mme Grosléziat mentionne une belle tradition gitane qui consiste pour le père à jouer de la musique pour l’enfant in utero. Après la naissance, ce père parviendra à calmer et endormir l’enfant en lui rejouant ces mêmes airs.
Rapidement au cours de sa première année, le bébé devient capable de prouesses vocales que les adultes seraient bien en peine d’imiter: imitation parfaite des bruits de la vie quotidienne avec le bon timbre et la juste hauteur, vrombissements, bruits de sirènes… Les jeunes enfants peuvent chanter juste la tierce ou la quinte d’un son (mes Doux sont virtuoses pour pleurer ensemble de cette façon, mais j’avoue que je me passerai bien de ce genre de concert…). C’est pourtant une compétence que des personnes plus âgées devront souvent acquérir moyennant plusieurs années de solfège. Malheureusement, les adultes ne sont pas forcément attentifs à l’exploration vocale entreprise par le nourrisson, confondant ses efforts avec de simples bruits…
Pourtant l’adulte a un rôle essentiel à jouer : les compétences musicales ne peuvent se développer que grâce à l'interaction. C’est pourquoi les mères reprennent instinctivement les gazouillis de leur bébé, en les répétant et les enrichissant, ce qui ne manque pas de provoquer l’amusement et la joie du petit qui se sent alors reconnu comme une personne. Développement de la personnalité, apprentissages de la musique et du langage empruntent en fait les mêmes canaux.
Pour autant, Mme Grosléziat ne promeut pas l'interventionnisme systématique des parents désireux « d’éveiller » leur progéniture. Elle constate que le petit enfant d’aujourd’hui est très sollicité : « En plus de lui apprendre, de l’éduquer, on l’éveille. Jusqu’où, comment l’éveille t-on ? Ces questions demandent prudence et réflexion, pour que derrière les intentions louables d’un développement harmonieux des compétences, l’éveil ne devienne harcèlement, envahissement, voire conditionnement de l’enfant dès le berceau». J’ai particulièrement apprécié cette réflexion : on a naturellement beaucoup d’ambitions pour nos enfants, mais il est difficile de trouver l’équilibre entre stimulations et respect de leur développement et de leur personne. Les idées de Montessori nous donnent des pistes de réponses : fournir un environnement riche aux enfants, sans rien imposer afin que les enfants puissent prendre eux-mêmes ce dont ils ont besoin pour grandir.
Ce qui est particulièrement remarquable avec la musique, c’est que l’enfant produira rarement des sons à la demande de l’adulte. Les bébés et les jeunes enfants aiment chanter dans le calme, lorsqu’on ne fait pas attention à eux. Aux adultes, grâce à la finesse de leur écoute, de doser leur intervention, voire de ne pas intervenir…
On se rend compte que, pour les bébés, apprentissage musical et apprentissage du langage sont étroitement liés. Quand la personne qui s’occupe du bébé gazouille et vocalise avec lui, le bébé développe sa sensibilité musicale mais aussi ses capacités langagières. La musique offre un pont entre la parole et l’enfant : ce dernier saura chanter la mélodie d’une chanson avant les paroles (je me souviens que grand Doux vers 18, 19 mois nous a chanté parfaitement pendant des semaines la mélodie d’Au clair de la Lune, avant d’y rajouter quelques bribes de paroles).

Néanmoins, je trouve qu’il serait dommage de réduire la musique à une technique pour apprendre à parler. La musique est un art impalpable qui pourtant, par les vibrations qu’elle transmet, met en jeu tout le corps. En particulier, les enfants adorent être pris sur les genoux pour entendre des comptines comme « Bateau sur l’eau » qui associe chant, balancements, et frisson final de la chute. Les enfants nous réclament souvent cette chansonnette et c’est à chaque fois un plaisir que nous partageons ensemble (bon, un peu moins à la cinquantième demande pour être honnête). De même, chanter une berceuse à un bébé lui procure une expérience incomparable qu’il tente parfois de reproduire en chantonnant seul dans son berceau (Mme Grosléziat qualifie la berceuse de véritable enveloppe sonore).
Ecouter une musique ou une chanson connue permet également d’anticiper les différents moments et ainsi de construire la notion de temps. Pour nous faire toucher du doigt ce rapport subtil, Mme Grosléziat cite Pascal Quignard « L’enfant […] ne sait pas endurer le délai. Telle est aussi une part de l’objet de la musique : endurer le délai. Construire du temps à peu près non frustrant, éprouver la consistance du temps et peu à peu lui infiltrer de l’avant et de l’après, du retour et du à venir […] tenir les rênes de la frustration, maîtriser la carence immédiate, jouer avec l’impatience. »(P. Quignard, La leçon de musique p.57). La comptine, la berceuse, les improvisations de l’enfant peuvent même devenir une sorte de doudou permettant d’endurer l’absence et de se rassurer.
J’aime bien aussi l’idée de transmettre un patrimoine de musiques et de petites chansons, comme un lien entre les générations.
Enfin, se mettre à l’écoute des productions sonores des jeunes enfants peut également nous permettre de développer notre propre sensibilité musicale, et de profiter d’un enrichissement mutuel.

Pour autant, pour donner transmettre le goût de la musique, l’adulte n’a pas besoin d’être musicien ni même de chanter très juste.  Le plus important est que l’adulte ait envie de partager quelque chose. Les bébés n’ont que faire de la virtuosité technique, mais sauront saisir « le véritable message, l’histoire d’amour entre l’interprète et sa chanson parce qu’elle est sa chanson à ce moment  là, offerte à l’enfant qui est là ». Nul besoin non plus d’instruments de musique : les bébés sont sensibles aux sons et ont beaucoup de plaisir à faire leurs propres créations avec des objets de tous les jours, en tapant, frottant, grattant, pour peu qu’on les y encourage. Je me souviens que Grand doux, vers 9-10 mois adorait chantonner la tête dans un grand seau et taper sur mes casseroles. Pour l'instant, Minidoux préfère s'exprimer en sautillant et en tapant des mains en écoutant de la musique, la preuve que chaque enfant a une façon de réagir différente...
 
Et chez vous, quelle place a la musique dans vos rapports avec vos enfants ? La pratiquez-vous ensemble ? 

Vous trouverez aussi pleins d'articles passionnants sur le blog collectif des Vendredis intellos :

mardi 15 novembre 2011

On a testé le Disney club du livre

Difficile d’échapper au Disney Club du livre ; toute nullipare se verra remettre, dès les premiers examens sanguins, une boîte de publicités « cadeau » contenant des offres pour du matériel soi-disant indispensable au futur bébé, dont les fameux 6 livres gratuits "offerts" par Hachette.  Recevoir un tel cadeau constitue certes une offre alléchante, mais j’ai vite jugé les histoires du Roi Lion et autres dalmatiens n’allaient pas captiver mon futur nouveau-né avant quelques temps… 
Evidemment, j’ai de nouveau reçu la fameuse boîte lors de ma deuxième grossesse, et, mon ex nouveau-né s’étant transformé en bambin bibliophage, je me suis alors laissée tenter par l’offre des éditions Hachette.

Même si je trouve parfois l’univers Disney franchement nunuche, beaucoup d’histoires sont quand même des classiques que j’ai appréciés dans ma propre enfance. Quelques jours plus tard, nous avons reçu un colis avec une horloge « Roi Lion » (dont on se serait bien passés), les livres promis ainsi que deux autres. Nous étions libres soit de retourner ces deux derniers livres (hum, hum bonjour l’expédition à la Poste avec les Doux pour renvoyer deux malheureux livres), soit de les acheter pour 12,90€.

Dès lors, à moins d’interrompre l’abonnement par lettre ou internet,  les éditions Hachette nous ont envoyé 2 livres par mois pour 10€ mensuels (plus 2,90€ de frais de port). En faisant une petite recherche sur les forums, j’ai lu que des personnes avaient eu des difficultés à résilier leur abonnement. Personnellement, je n’ai eu aucun souci pour résilier mon contrat via le net le mois dernier.  A noter quand même qu’on peut aussi trouver les livres de la collection sur le Bon coin sans se ruiner…

Que penser de cette collection ? Tout d’abord, bien qu’elle soit proposée dans les boîtes maternité, cette offre ne concerne pas du tout les tout-petits mais les bambins à partir de trois ans. Les plus grands (7-9ans) auront sans doute plaisir à les lire tout seuls. Les livres  de format 24x16, 5 cm, ont une quarantaine de pages à la couverture cartonnée. Ils sont d’une assez bonne qualité mais ne résisteront pas au traitement infligé par un enfant plus jeune. En bonus, ils sont imprimés sur du papier recyclé ou issus de forêts « qui adoptent un système d’aménagement durable » (?).


Concernant le fond, nous trouvons ces livres agréables, mais, disons le tout net, pas franchement intellectuels (bon, pas de surprise, on ne va pas chez Disney pour muscler ses neurones, …).
Les titres et les illustrations reprennent fidèlement l’intrigue des films Disney. Parfois, les dessins sont quand même moins beaux que ceux des longs-métrages (Nemo est le pire). Les textes, relativement longs, sont le plus souvent écrits au présent. Le style est correct, mais sans plus. Il n’est pas ici question de littérature, mais essentiellement du plaisir de retrouver ses héros favoris. Pour l’éditeur, il est clair qu’il s’agit avant tout d’exploiter une licence et non de fournir un produit très culturel.
 Beaucoup d'illustrations, mais pas toujours faciles d'accès pour des troizans



J’apprécie tout de même qu’il y ait un panachage de titres « orientés » filles/garçons, car cela permet également de faire découvrir au Grand Doux des contes classiques comme la Belle et la bête avec un texte accessible et très illustré (et franchement, ça nous change des sempiternelles histoires de tracteurs).  Grand Doux aime beaucoup feuilleter ses livres, même si  Cars et Winnie l’Ourson demeurent largement favoris.
 Le livre mis à rude épreuve pendant les vacances d'été






Cette collection a aussi l’intérêt de faire découvrir l’intrigue à un jeune enfant préalablement au visionnage d’un dessin animé. On peut également se servir des illustrations comme support pour faire raconter à l’enfant l’histoire du dessin animé (et hop, un petit moment de langage sans prise de tête). Malheureusement, nous avons reçu aussi des livres tirées de suite de dessins animés, vraiment pas intéressants.

En résumé, ces petits livres ne sont pas des indispensables de la littérature de jeunesse (loin de là) mais une collection de rapport qualité/prix correct, indémodable, avec laquelle un enfant fan de Disney risque de se faire plaisir longtemps.  Dès le départ, je ne souhaitais pas prendre la collection complète (il y a paraît il une centaine de titre !!), mais nous avons apprécié d’être abonnés quelques mois.


Pour information, nous avons reçu (en ordre approximatif) : Winnie l’Ourson et l’arbre à miel, Cars, Le roi Lion, Les 101 Dalmatiens, Nemo, Bambi, Raiponce, Cendrillon, Cars 2, Dumbo, Le spectacle de Winnie L’ourson, La Belle et la bête, Monstres et compagnie, Blanche neige et les 7 nains, L’anniversaire de Winnie l’Ourson.

Et vous autres parents, resistez-vous aux sirènes des boîtes de naissance ?  Avez-vous abonné vos enfants à de tels livres ou magazines ?

mardi 8 novembre 2011

Une semaine douce amère

La semaine dernière, ma tante a emmené Grand Doux ravi visiter Paris. M. Doux et moi  sommes restés trois jours avec juste le petit. Quel calme (avant la tempête…) à la maison. Comme Minidoux mangeouille quelques purées et compotes plus qu’il ne fait de vrais repas, j’ai eu l’impression d’être en vacances : plus besoin de préparer des repas variés/équilibrés/ servis à heure fixe… Trêve également de réveil à 7h du matin, Minidoux étant lève-tard (enfin, si on considère que 8h est une heure tardive).

Mais le répit a été de courte durée. Jeudi après-midi, avant de prendre le train pour récupérer le Grand, Minidoux déclare une légère fièvre. Malheureusement, cette maudite dernière a duré les trois jours de notre séjour parisien. Le Minidoux habituellement souriant et casse-cou s’étant métamorphosé en bouillote hurlante (39,8 quand même), il a fallu porter et consoler, provoquant la grande jalousie de l’aîné… Festival de grosses colères et de Duplos jetés par terre. Fête des nuits pourries et ballet des pipettes Advil et Doliprane. Mon violon que j’avais apporté est resté dans sa boîte et nous avons annulé la découverte de la Tour Eiffel promise à Grand Doux. Heureusement, nous avons profité d’une petite visite au musée du quai Branly, et surtout de notre famille que nous ne voyons que quelques fois par an.
Grosse colère, tout comme à la maison

Lundi, Grand doux a repris le chemin de l’école. Il est content de revoir ses copains, mais sa colère envers son frère n’est pas encore apaisée, loin de là. Comment faire pour qu’il puisse mieux gérer ses sentiments négatifs ? Je m'avoue un peu démunie.
Minidoux est guéri, mais demeure un peu grognon.  Je ne serai pas surprise de voir pointer bientôt sa première quenotte. En attendant, Monsieur maîtrise désormais la marche à quatre pattes et se déplace de plus en plus vite. Aujourd’hui, bébé a eu l’occasion de goûter sa première viande, un petit morceau de filet de bœuf avec lequel Grand Doux et moi nous sommes régalés. Minidoux, lui, n’a pas été vraiment convaincu, préférant m’arracher l’assiette des mains pour y patouiller à sa guise…

 Avant, jolie Mini-assiette

 Après, grosse séance patouille

Hier, profitant du « duo gagnant »  école/garderie (bénies soient ces deux admirables institutions), j’ai pu aller à mon cours de violon et travailler 1h30 (Youhou!). Malgré une petite carence de sommeil, j’ai aussi attaqué la lecture des Royaumes oubliés de R.A. Salvatore, et suis tombée sous le charme de Drizzt l’Elfe Noir. J’adore les sagas de fantasy (je vous en parlerai plus à l’occasion) et j’ai vu que celle-ci comporte une vingtaine de volumes. De bonnes heures de lecture et de détente en perspective.
Voilà notre petite semaine, ses petites joies et ses galères... Promis, je vous prépare un billet plus construit dès que j'en aurai le temps et l'humeur.

mardi 1 novembre 2011

Minidoux casse-cou, Minidoux casqué

 
Je vous ai déjà raconté que Minidoux considère qu’un bébé respectable de 7 mois se doit d’être debout toute la journée ou presque. Notre petit costaud se hisse à la force des bras et s’accroche à tout ce qu’il trouve : la table basse, les chaises, les barreaux de son parc, ou encore les jambes de toute personne passant à sa portée. Ce téméraire essaye même d’esquisser quelques pas, une main sur la table basse, l’autre sur le canapé, ou encore en poussant un petit tabouret.

Ses exploits ne s’arrêtent pas là : Minidoux a aussi tenté l’ascension de la table de la salle à manger, via le transat et la chaise…  Il se verrait bien essayer le plongeon de la baignoire bébé vers la cabine de douche et autres glissades de poussettes, mais ses parents le surveillent trop étroitement pour ça.
Dans la maison, nous avons retiré tout ce qui me semblait dangereux pour que les deux enfants puissent se déplacer et jouer à leur aise. Le problème, c’est qu’à 7 mois, l’équilibre et la prudence sont encore loin d’être acquis… Minidoux prend depuis quelques temps une dose respectable de gamelles, heureusement sans gravité.  Je suis de nature plutôt cool, mais j’ai de plus en plus peur de ses chutes car nous avons du carrelage à la maison. Samedi, M. Doux et moi avons entendu le boum écœurant résultant de la rencontre entre une tête de bébé et le carrelage… Des pleurs, mais plus de peur que de mal, heureusement.

A la suite de ça, j’ai prié M. Doux de me déposer devant le magasin de puériculture le plus proche et ai investi dans un bonnet antichoc pour bébé. Pourtant c’est le genre d’articles de puériculture que je trouve en principe totalement inutile. D’une part, dans les limites du raisonnable, il faut que les enfants fassent leurs expériences sans être surprotégés, et d’autre part, ce type d’objet peut donner une impression de fausse sécurité. Mais maintenant que mon premier bébé, calme et posé, a fait place à son cadet tonique et casse-cou, mon angoisse de mère a finalement pris le dessus.

Pour les autres mamans stressées, il s’agit du modèle No shock OK baby distribué par Babysun. Je l’ai préféré au casque Chicco, bien moins cher mais qui me semblait aussi bien trop lourd.
C’est plus un petit bonnet en mousse très léger (48g), qu’un véritable casque. Minidoux accepte pour l’instant volontiers de le porter. Ce bonnet No shock est censé protéger les zones sensibles de la tête (une petite visière protège aussi le nez) et il est facilement réglable en taille par un système de scratch. Nous avons trouvé un joli modèle à imprimé carreaux. On peut en prime le laver à la main : même si ce bonnet est léger, bébé transpire un peu à l’intérieur. Par contre, son prix de 42€ en magasin, un peu moins cher sur la toile, est vraiment exagéré (profiter du stress parental, c’est pas bien…).
bébé avec casque no shock ok baby
L'équilibriste de la table basse

Même si la surveillance demeure indispensable, je pense que Minidoux s’évitera quelques bleus lors de ses séances de sport. Je n’arrive pas toujours à tendre la main assez vite pour rattraper ma prunelle lorsqu’elle lâche ses appuis pour se déplacer en cabotant de meuble en meuble. De plus, Minidoux adore jouer avec son grand frère vénéré, mais on ne peut pas dire que ce dernier soit toujours très tendre : un coup de tracteur/tractopelle en pleine tête n’est jamais exclu. Bien que je sache que ce n’est pas une garantie anti-accidents, je suis quand même un peu rassurée de voir Mini porter son petit casque. Je pense ranger l’accessoire dès lors qu’il aura acquis un peu plus de coordination et de maturité, car 7 mois, c’est bien petit pour jouer les cascadeurs...

Et vous, êtes vous également propriétaires de petits bouge-bouge ? Avez-vous investi dans ce genre d’accessoires ?